Les “Prêts-à-faire”

ou “prête-affaires”

Ce concept est issu d’une réflexion sur les sujets académiques en arts figuratifs et de mon étonnement face à la multiplication des formes de représentations en architecture pour toucher des schémas mentaux différents (utilisateurs / habitants, mais aussi techniciens, financiers, gestionnaires, etc).
Inverser contenu et contenant m’est apparu pertinent : retenir une idée simpliste et multiplier ses représentations pour en offrir la meilleure vision mentale.
Enfant de la génération « système D », les prêts-à-faire portent mon questionnement sur le Do-It-Yourself et un art accessible à tous. Le nom et le discours « incitation à faire soi même » est un clin d’oeil au consumériste « prêt à porter ».

Participatif

Echange entre “vous avez envie de faire mais pas d’idée” et “j’ai un tas d’idées mais pas le temps de les réaliser”, les projets tels que les volumes légumesques ou les têtes-à-roulettes sont accompagnés d’un discours invitant tout un chacun à embarquer les idées sous forme d’une fiche) et à les réaliser chez soi,

offre à qui veut l’occasion réaliser ces propositions prêts-à-faire à condition que ceux-ci me retourne un visuel de leur réalisation acceptant que leur travail soit inclue dans cette démarche. Pied de nez au sacro-saint copyright

Les Prêts à faire sont un prétexte à faire de l’image en mode “avant-projet” multipliant les médiums, une amorce de démarche interactive ludique et un petit pied de nez aux artistes et aux droits intellectuels.

Ne confondons pas Les prêts-à-faire avec les ready-made de Marcel Duchamp ou seule l’intention artistique prévaut sur le faire.