Têtes-a-r. en couleur

Dessin à l’encre noire et pinceau, colorisation à l’aquarelle et crayon blanc sur papier recyclé.

Je n’utilise pas l’aquarelle de façon conventionnelle. Ma petite boîte de 12 couleurs tient dans ma poche. Le pinceau avec réserve d’eau intégrée… ça c’est une idée génial.  

Je dessine donc où je veux, nomade, mobile, comme les tête-à-roulette !

Tête-a-r…

tete-à-roulette dessin d'étude 2007Mon vieux carnet de dessin arrive en fin de vie. Il est temps. Il est dans un état pitoyable. C’est aussi une mine d’infos et d’idées. Certaines sont sortis du carnet pour devenir des travaux plus conséquents. D’autres en sortiront plus tard.
Au delà des dessins et notes que contient ce carnet, je m’amuse à y lire mes préoccupations du moment et mon cheminement.

Les « têtes-à-roulette » sont un matériau malaxable à volonté. Mon objectif est de multiplier les supports autour d’un thème facilement repérable (les prêts-à-faire ou  prête-affaire).

Analyse… Je me délecte des interprêtations libres des visiteurs lors des expositions.  Ne vous en privez pas non plus.

En savoir plus…

Vous allez rire

Voici un aperçu des préparatifs du décor d’André le Magnifique pour la compagnie même-pas-cap. Cette pièce est jouée depuis le 5 février 2010 au théâtre Beaulieu-sémaphore de Nantes.

Le théâtre, c’est plus fort que tout.
Effleuré pendant mes études d’arts plastiques, puis caressé du bout des lèvres avec la sonorisation de « la nuit de Valogne » d’E.E. Schmitt en 2000, aujourd’hui, j’embrasse le théâtre en contribuant aux généreux agissements de la troupe Même-pas-cap à l’égard de son public.

Olivier Collin et Pascal Maillard souhaitent un décor décalé façon fabrication-maison et orienté spectacle pour enfants. Ils ajoutent « …mais de belle facture tout de même ». Le décor doit être mobile et complètement pliable ».

Pascal et Olivier ajoutent qu’ils souhaitent un décor tout en hauteur. Cette idée est malheureusement peu compatible avec les contraintes de mobilité et de manipulation liées au lieu. Pour réponse, les modelés des feuillages des arbres s’asssombrissent vers le haut faisant  illusion d’une grandeur qui se perd dans l’obscurité du haut de la scène.

Coté mise en scène, Pascal Maillard profitera pleinement de cette mobilité des éléments. Les éléments du décor deviennent accessoires.

La pièce est drôle, tonique, enlevée. Beaucoup d’éclats de rire dans la salle.

La pièce est jouée jusqu’au 20 juin. Alors n’hésitez pas.